Projets
#29
Forêts et Changement Climatique au Congo
Informations générales

dernière mise à jour:    2018-08-24 13:30:00

Forêts et Changement Climatique au Congo
FCCC
2013-01-25
2016-12-24
 
 
 
Programme lié
305
Objectifs

dernière mise à jour:    2018-03-12 10:05:42

Objectif général

Appuyer la RDC dans la mise en œuvre de sa politique pour contrer les effets du changement climatique par un renforcement de son programme de réduction des émissions et d'augmentation des stocks de carbone. Le principal objectif est de soutenir les efforts de capacitation et de recherche appliquée en RDC afin de réduire la déforestation et la dégradation des forêts et par-là, atténuer le changement climatique
Objectif spécifique
La mise en oeuvre de Projets de formation à plusieurs niveaux dans le domaine des thématiques d 'adaptation et d'atténuation et Réalisation d’un programme de plantations agro forestières et de restauration/gestion des forêts dégradées à l’Est de la RDC.
Résultat attendu
Les infrastructures de formation et de recherche de la Faculté des Sciences et de la Faculté de Gestion Durable des Ressources Naturelles Renouvelables de I'UNIKIS sont réhabilitées et fonctionnelles
Activité / Indicateur
Choisir les infrastructures à réhabiliter: Appuyer la recherche forestière en RDC en général et à I'UNIKIS en particulier ne peut se faire sans un minimum d'infrastructures et d'équipements spécifiques. Il est impératif que ces infrastructures et ces équipements soient mis à la disposition des professeurs, des chercheurs et des étudiants. Des travaux d’investissements complémentaires doivent être réalisés à I'UNIKIS pour permettre aux investissements déjà consentis d'être pleinement opérationnels. Le choix se fera sur la base de processus de concertation entre les organes de locaux de planification-décision-suivi. En effet, le Projet doit coordonner ses choix et ses activités avec les intentions d'investissements complémentaires prévus dans le cadre de I'Appui à la Négociation d'un Accord de Partenariat Volontaire FLEGT.
Activité / Indicateur
Organiser et suivre les travaux de réhabilitation: En RDC en général, et à Kisangani et Goma en particulier, les capacités des entreprises locales de construction et des artisans actifs dans I'entreprise du bâtiment sont rares, surexploitées et chères. Un grand nombre d'acteurs économiques, souvent informels, offrent donc des services dans le domaine de la construction. Hélas, la pénurie de compétences techniques et organisationnelles, la faible capacité financière, le manque d'outils et d'équipements adéquats et enfin, la mauvaise qualité ou l'absence des matériaux et accessoire rendent les travaux de réhabilitation compliqués et coûteux pour des résultats de piètre qualité. Lorsque les entreprises seront sélectionnées et les contrats de travaux seront signés, les réalisations t les décaissements seront étroitement encadrés par le représentant du CIFOR en RDC assisté par un bureau de contrôle spécialisé
Activité / Indicateur
Déterminer et acquérir les équipements nécessaires à Ia fonctionnalité des infrastructures réhabilitées. En fonction des équipements acquis et disponibles du Projet REFORCO et ceux rétrocédés à I'UNIKIS, I'Unité de Coordination du Projet en concertation avec organes locaux de planification décision- suivi dressera une liste des équipements complémentaires à acquérir afin de rendre fonctionnelles l'ensemble des infrastructures réhabilitées. L'acquisition de certains équipements demande une coordination interne entre les deux composantes du Projet. L'acquisition d'autres équipements demandent de surcroît une coordination internes avec les autres acteurs, afin d'éviter Hypertrophie de certaines capacités au détriment des goulots d'étranglement
Activité / Indicateur
Développer une capacité de gestion des infrastructures et des équipements: Il est regettable que des infrastructures réhabilitées se détériorent plus rapidement que prévu. L'usure est une chose, la négligence en est une autre. Dans un milieu académique universitaire, les infrastructures subissent parfois des traitements abusifs menaçant les services qu'elles sont censées rendre. Trop souvent,I'expérience a montré que les équipements acquis sur les ressources des actions financées par I'aide internationale . D'un point de vu comptable, un équipement - contrafement à un consommable - se définit par une espérance de vie supérieure à un exercice comptable. Il est communément admis que les véhicules ont une durée de vie comptable de cinq ans, les ordinateurs de trois ans, le mobilier dix ans, etc. on peut admettre que des équipements de piètre qualité soient confondus avec des consommables et pâtissent d'une durée d'utilisation anormalement courte.
Résultat attendu
Les capacités de formation et de recherche de la Facultés des Sciences et de la Faculté de Gestion Durable des Ressources Naturelles Renouvelables de I'UNIKIS sont renforcées
Activité / Indicateur
Développer des modules des formations dans les domaines thématiques liés à l'atténuation et l'adaptation au changement climatique: Les curriculums proposés récemment pour les Projets de Licence et Maîtrise (au niveau Recherche ou Professionnelle) dans une première réflexion sur les études de Licence-Maîtrise-Doctorat (LMD) dans le domaine < Gestions des Ressources Naturelles Renouvelables > restent assez faibles sur les aspects du changement climatique. De plus, les propositions en termes de < dans la mise en æuvre de la stratégie nationale REDD* restent assez floues. Dans un premier temps, le CIFOR et ses partenaires, en particulier I'ICRAF, proposent des révisions, la mise à jour et la traduction de la boîte à outils < -Foresfs and Climate Change A Toolbox >, réalisée il y a quatre ans par un groupe de chercheurs multidisciplinaires coordonnés par le CIFOR. dans le but de produire des Projets de formation adaptés au besoins de la RDC dans tous les domaines thématiques liés à I'atténuation et à l'adaptation au changement climatique, et notamment aux politiques forestières, à la gestion des forêts, aux méthodologies d'analyse des stocks de carbone,e t au Measurement,Reporting and Verification( MR$. n s'agit de produire des modules génériques à trois niveaux : . Introduction à la science du changement climâtique (niveau Licence). . Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dé$adation des forêts (REDD+) (niveaux Maîtrise et Doctorat). Adaptation au changement climatique basées sur les écosystèmes (niveaux Maîtrise et Doctorat). Le contenu de ces modules sera discuté et validé en concertation étroite avec le MECNT, les Mesures et l'UNIKIS
Activité / Indicateur
Inscrire les thématiques générales du changement climatique dans le curriculum de quatre promotion d'étudiants en License à l'UNIKIS et dans les universités de Bukavu, Goma et Butembo : En attendant la mise en place du LMD qui permettrait des équivalences de diplômes, le Projet prévoit I'intégration des thématiques générales du changement climatique dans l'organisation de quatre promotions de Licence à l'UNIKIS et les Universités de Bukavu, Goma et Butembo pendant la dernière année d'études de ces seconds cycles. Les principaux buts de cette initiative sont : d'améliorer les connaissances des enseignants et des étudiants sur les sciences du changement climatique;de former des étudiants qui pourront ensuite se diriger vers des études en Maîtrise et ii) de tester ôt développer des modules particuliers pour le MECNT. l'ICCN et d'autres partenaires du projet.
Activité / Indicateur
Supporter deux cohortes de Maîtrise en Gestion Forestière Durable et Conservation de la Biodiversité : La recherche, et en particulier la recherche forestière, est rarement concevable à court terme. Il convient alors de poursuivre les appuis à I'UNIKIS de manière à pérenniser les acquis du Projet REAFOR (promotions 1) et du Projet REFORCO (promotions 2 et 3). Le présent Projet prévoit deux nouvelles cohortes d'étudiants au niveau de la Maîtrise en Gestion Forestière Durable et Conservation de la Biodiversité. Les formations seront organisées en continuation avec les efforts déployés par le Projet REFORCO tout en tirant les leçons des points positifs et des difficultés rencontrées antérieurement.
Activité / Indicateur
Continuer Ie soutien aux doctorants réguliers du Projet REFORCO.: Quatorze doctorants ont commencé leurs recherches sous le projet REFORCO e t bénéficient d'une contribution financière du CIFOR ainsi que de I'encadrement scientifique du CIFOR et de ses partenaires directs et indirects Aucun d'entre eux ne terminera son doctorat avant septembre 2013 (fin du Projet REFORCO). Il est donc envisagé de les accompagner pour une ou deux années supplémentaires à concurrence d' un montant complémentaire individuel d 'un maximum de 10.000 euros et jusqu'en décembre 2014 au plus tard.
Activité / Indicateur
Recruter et encadrer une troisième cohorte des Doctorants: Le Projet propose de recruter une troisième cohorte de maximum doctorants sur la base d'un appel à compétition national. Ce mode d'attribution de dons pour réaliser un doctorat a maintenant fait ses preuves dans la région. Il a été développé pour la composante < Réhabilitation de la Station de Recherche d'Ipassa Makokou > (Projet Sectoriel de Valorisation des Aires Protégées financé par la CE), repris dans le projet FORINFO (financé par Ie MAE français) et, enfin, dans la composante < Forêt > du projet REAFOR (projet de Relance de la Recherche Agricole et Forestière en République Démocratique du Congo, financé par la CE) et du Projet REFORCO. La troisième cohorte de doctorants sera donc organisée en tirant les leçons des projets antérieurs. Les conditions d'admission seront sensiblement les mêmes que lors du Projet REFORCO. Les candidats doivent à la fois être citoyens de et mener leur recherche en RDC. Ils doivent être titulaires d'un diplôme de troisième cycle et être âgés de moins de 40 ans. Ils doivent dependre soit d'une université, soit d'une organisation de recherche à but non lucratif établie qui, à la fois garantisse leur salaire et fournisse les infrastructures de recherche de base. Leur projet scientifique doit être perthent eu regard à l'objectif du Projet et aux besoins nationaux ou régionaux. Il doit contribuer à la connaissance scientifique et coïncider avec les domaines de recherche retenus dans le Projet prioritaire de recherche forestière de la RDC. Le montant maximum de I'allocation est de € 25.000 par doctorant
Résultat attendu
Les capacités du Ministère de I'Environnement, de Ia Conservation de la Nature et du Tourisme (MECNT) el des institutions connexes sont renforcées pour mieux répondre aux défis du changement climatique.
Activité / Indicateur
Organiser des formations ad-hoc pratiques et courtes. au profit des cadres du MECNT et de l'ICCN : Il ne sera pas possible d'organiser des formations diplômantes pour tout le monde. Les besoins sont immenses en particulier pour les cadres de la recherche nationale, du MECNT et des agents de I'ICCN. Actuellement, ces cadres sont souventp eu ou mal fonnés et souvent sous-équipésI.l s ni pourrarentq ue dans de rares cas parliciper à une formation de tlpe Maîtrise. Il est cependant possible dË renforcer les capacités de ces acteurs importants du développement durable en RDC par l'intermédiaire de formations ciblées et de courtes durées. Dans un premier temps, il conviendra de faire une réactualisation des besoins de formations dans les domaines thématiques liés à la politique forestière, à la gouvernance forestière, à l'aménagement des forêts naturelles, à la gestion des Parcs Nationaux, à la gestion des projets, à I'analyse des données, aux techniques SIG, à la botanique, etc. Ensuite le Projet développera en concertation avec ses partenaires universitaires un Projet réaliste et pertinent de formations courtes. Suivant les cas, ces formations seront effectuées à I'UNIKIS ou alors sur le site choisi par MECNT, I'ICCN, les autres agents de I'Etat, les ONGs, etc. s'il s'avère plus simple et moins onéreux de déplacer les formateurs plutôt que les apprenants.
Activité / Indicateur
Organiser des formations ad-hoc courtes dans les domaines liés au changement climatiques au profit des acteurs institutionnels et de leurs partenaires: Le Projet fera une analyse des besoins de formations en collaboration notamment avec le MECNT, I'ICCN, et d'autres partenaires quand nécessaires pour identifier les domaines thématiques prioritaires liés à l'atténuation et à I'adaptation au changement climatique. Ensuite, le Projet développera en concertation avec I'UNIKIS et les trois universités à l'est de la RDC un ensemble de formations courtes sur la base de I'expérience du projet REFORCO. Un test d'entrée et un test de sortie seront réalisés afin de jauger les progrès réalisés par les participants. Un certificat de formation sera également délivré. Ces formations pourront se faire sur les campus de I'UNIKIS et les trois universités dans l,Est de la RDC ou dans le Parc National de Virunga (PNVi). Les lieux et des modalités (formations tournantes avec déplacement des formateurs ou formations localisées avec regroupement des apprenants en seul lieu) seront déterminés de façon à optimiser le ratio coût-bénéfice de ces formations
Activité / Indicateur
Développer et mettre à jour annuellement une bibliothèque interactive des publications traitant de l'atténuation- adaptation au changement climatique : Le CIFOR et ses partenaires nationaux, régionaux et internationaux développeront et mettront à jour. chaque année une bibliothèque interactive des publications liés à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique sous la forme d'un DVD (voir, par exemple. Key CIFOR research from 2002 to 2012 Select publicalions, journal articles, blog stories, yideos and. other content prodùit par CIFOR en août 2012). Chaque année, le contenu sera actualisé et distribué auprès des autorités congolaises, les universités et les autres partenaires du Projet, c'est-à-dire le PNVi, ICCN, etc. Dans un premier temps, un DVD sera développé en 2013 dans tous les domaines thématiques liés au changement climatique, et notamment aux méthodologies d'analyse des stocks de carbone, mécanismes de la finance du carbone et aù Measurement Reporring and verification (MRV). Le DVD-2013 sera mis à jour annuellement y compris la traduction de quelques articles clés et la préparation de quelques ,en particulier la REDD+ et I'adaptation au changement climatique basée sur les écosystèmes
Résultat attendu
Le Projet de recherche appliquée en gestion des.forêts et conservation de la biodiversité dans te contexte du changement climatique est amélioré
Activité / Indicateur
Assurer un soutien losistique et scientiliqle pgut faciliter des travaux de recherche-action dans les alentours de Kisangani: La nécessité de changement de gouvernance portera sur la décentralisation,intégrée aux priorités de gestion, de protection de la biodiversité et de participation locale dans les bassins forestiers de la RDC, face à la pauvreté et au risque climatique. Les travaux de recherche et action sont une forme de recherche appliquée et de vulgarisation des résultats de la recherche en vue de répondre aux besoins des populations locales avec des pratiques améliorées
Activité / Indicateur
Soutien logistique et scientifique pour favoriser les thèses de l'UNIKIS : Le Projet propose d'examiner et de mettre en place des incitants nécessaires pour une meilleure valorisation des thèses inscrites et soutenues à l'UNIKIS dans le but d’améliorer le nombre de publications dans les revues internationales, et /ou la préparation de réflexions politiques en résumant les résultats clés de la recherche. Le Projet prévoit un budget spécifique pour permettre aux chercheurs congolais de présenter leurs travaux de recherche sous la forme d'intervention dans les conférences internationales et sur la base d'un manuscrit soumis (ou prêt à soumettre) aux revues internationales. Le Projet prévoit également des appuis ponctuels en termes de formation, par exemple, dans la structuration des articles, comment écrire un article scientifique ou une brève politique, utilisation des professeurs visiteurs à I'UNIKIS, etc
Résultat attendu
Les résultats et acquis du Projet sont communiqués, diffusés et valorisés en utilisant les réseaux nationaux, régionaux et internationaux de formation et de recherche
Activité / Indicateur
Développer et mettre en oeuvre une stratégie de communication vers les médias et le grands publics: La vulgarisation et la dissémination des résultats de la recherche scientifique sont d'une importance primordiale pour I'Action étant donné que I'analyse est partiellement orientée afin de guider le développement de politiques sur le changement climatique dans un contexte évoluant rapidement. Afin d'informer des groupes-cibles en RDC où les recherches seront conduites, la stratégie de communication sera réalisée sur mesure, capitalisant sur les infrastructures et les réseaux opérationnels localement, en particulier I'internet, les radios locales et en relation avec le MECNT et l; DCE à Kinshasa, afin de maximiser la visibilité et les impacts. L'accès des conseillers politiques et des autres acteurs, y compris la société civile, à une information crédible est primordial pour proposer et faciliter toute réforme politique.
Activité / Indicateur
Réaliser quatre film sur les thèmes de la gestion forestière et la conservation de la biodiversité face aux défis du changement climatique : Pour que les activités du Projet soient largement connues et reconnues au-delà du cercle des bénéficiaires directs et afin d'en augmenter l'impact auprès des décideurs et de renforcer la crédibilité des chercheurs, le Projet envisage la réalisation de quatre films sur les thèmes de la gestion forestière et de la conservation de la biodiversité face aux défis du changement climatique. Le public visé est essentiellement composé de décideurs locaux, régionaux et internationaux et des bailleurs de fonds internationaux, notamment la Commission Européenne Pour cela les activités du Projet doivent être documentées soigneusement .dès le début
Activité / Indicateur
Soutenir la participation des chercheurs Congolais aux conférences nationales, régionales et internationales : L'expérience du Projet REFORCO montre I'intérêt d'une exposition renforcée des chercheurs de la RDC. Cela permet de renforcer leur capacité à présenter leur travail, de valoriser des actions menées et aussi d'initier de nouveaux partenariats. Le projet prévoit un financement spécifique pour deux types de participation aux réunions internationales afin de présenter les résultats: de la recherche des doctorants (et parfois celle des étudiants en Maîtrise) sous forme de présentations et sur la base d'un manuscrit soumis (ou prêt à soumettre) aux revues internationales; et des travaux de recherche appliquée sous la forme de posters lors des séminaires nationaux, régionaux et internationaux.
Activité / Indicateur
Développer des partenariats et parcelles avec les institutions de recherche et des projets de recherche développement actifs dans la région: Le Projet va continuer à encourager des collaborations qui permettent à la fois de trouver des ressources complémentaires pour la réalisation des objectifs visés mais aussi de créer un effet levier à I'action présente.Il faudra toutefois s'assurer que les capacités de mise en oeuvre soient présentes et que ces nouvelles collaborations ne se fassent pas au détriment des actions en cours.
Résultat attendu
Des études et recherches dans les domaines des incidences sociales et environnementales, de Ia gestion et de I'aménagement des surfaces rurales et forestières et de la finance du carbone sont réalisées:
Activité / Indicateur
Réaliser une étude d'impact environnemental et social et des recherches connexes au sein de l'aire protégée et de sa périphérie : Plusieurs travaux similaires ont été realisés au cours des dix dernières années (Languy et de Merode, 2007 ; ONFi, 2011). Néanmoins, le contexte politique et économique changeant dans cette région du pays et l'absence de données récentes sur les potentialités forestiàes et agroforestières exigent de nouvelles études et recherches. Les causes, les problèmes et leurs impacts sont relativement bien connus dans le PNVi et sa périphérie.C ette connaissancee st bien documentéee t constitueu ne solide base de travail sur laquelle il faut maintenant appuyer les futures investigations des études d,incidences
Activité / Indicateur
Réaliser une étude pour déterminer les zones d'intervention prioritaires de plantation et restauration et les mécanismes d'accords y afférant : Le Projet FCCC vise à permettre la création de 3.000 ha de plantations agroforestières d'une part et la restauration de 5.000 ha de surfaces forestières plus ou moins dégradées d 'autre part. l'agroforesterie et la foresterie communautaire sont des multi-disciplines essentielles dans une approche de gestion intégrée des paysages. La zone anthropisée externe du PNVi s'étend sur des centaines de milliers d'ha si on I'assimile approximativement au produit du périmètre national du parc par la distance moyenne qu'une personne peut parcourt à pied en une journée. Dans cette perspective spatiale, l'intervention couvrira une très petite partie de la zone d'influence du PNVi. Il est dès lors primordial de choisir les zones d'interventions prioritaires sur la base de critères socio-économiques et environnementaux, et en tenant compte des contraintes internes et externes à I'Action
Activité / Indicateur
Réaliser des études d'accompagnement , y compris le plan d'aménagement, les études foncières, la gestion intégrée des paysages et des études filières : Les questions foncières en termes d'usage et de propriété se situent au carrefour du droit foncier et des droits coutumiers.Il est nécessaire avant d'engager des actions de plantation ou de restauration d 'affiner les investigations réalisées dans l'étude de détermination des zone prioritaires d'intervention. Le critère foncier permettra d'affirmer si les zones prioritaires d'intervention restent éligibles pour I'Action. Cette étude vise essentiellement deux objectifs. Premièrement, c'est une -mesure de prudence afin d'éviter d'engager le Projet dans des zones où des conflits fonciers persistent. Ensuite, ii s,agit d'acquérir une compréhension plus intime des obligations et privilèges des ayants-droits locaux et des relations qu'ils entretiennent avec les autorités coutumières.
Activité / Indicateur
Conduire des études et des recherches sur les perspectives offertes par les mécanismes de la finance du carbone , en particulier la REDD+ et les MDP . bien entendu le développement d'une ressource ligneuse, essentiellement, l'augmentation du ligneux et la création d'un intérêt naturel récurrent ( l'accroissement annuel moyen ) permet à la fois de stocker le carbone et aussi de satisfaire une fraction de la demande énergétique locale, sous des termes économiquement et financièrement rentables.
Activité / Indicateur
Les travaux de recherche & action sont une forme intégrée de recherche appliquée et de vulgarisation de pratiques améliorées à certains acteurs des populations locales . Par exemple, le fumage du poisson est une activité fortement consommatrice de bois-énergie. La carbonisation améliorée ou encore les foyers améliorés ou l'énergie hydroélectrique sont exemples potentiels de recherche& action au sein de l'aire protégée et en dehors de celle-ci.
Résultat attendu
Les capacités des institutions d'enseignement universitaire et des centres de recherche appliquée dans l'Est du Congo sont renforcées
Activité / Indicateur
Conduire un diagnostic des capacités d'enseignement et de recherches dans l'Est du Congo ; La composante II couvre un large éventail de thèmes de recherche, et un secteur bien précis d'interventions sur le terrain en termes de production de biomasse et de conservation des ressources naturelles. Ces activités ne peuvent pas générer des impacts durables sans le renforcement de certaines capacités au sein de plusieurs institutions de recherche et d'enseignement d'une part et au sein de certaines stations de recherche à I'intérieur comme à l'extérieur de I'aire protégée. Or, il n'y a pas de diagnostic précis de ces capacités si ce n'est qu'on sait qu'elles sont faibles. Si leur renforcement rencontre l'assentiment de la majorité des acteurs, le degré de priorité à donner à ces activités de développement et de renforcement des capacités reste encore flou. Dès lors, un diagnostic s'impose. Il a pour objectifs de i) faire l'inventaire des capacités en termes de ressources humaines, organisationnelles et matérielles (infrastructures, Equipements) d'une part, ii) choisir les infrastructures, équipement à restaurer ou acquérir et iii) déterminer un Projet de formation ad hoc pour les enseignants et les chercheurs actifs dans les thématiques abordées par l'Action.
Activité / Indicateur
Développer à minima les infrastructures et les équipements des universités et centres de recherche dans I'Est de la RDC : Les premières investigations indiquent que l'approvisionnement en électricité, l'accès à l'internet, I'accès à des équipements de mesures et d'analyse, l'infrastructure informatique (matérielle et logicielle) font gravement défaut. Pour les ressources humaines,il apparaît que les méthodologies modernes de recherche et de pédagogie font souvent défaut. Le diagnostic décrit en activité 7.2 fournira une base solide pour déterminer quand et comment renforcer les capacités d 'enseignement et de recherche.Les équipements nécessaires seront acquis sans retard et la construction / réhabilitation des infrastructures fera I'obiet de marchés de travaux.
Activité / Indicateur
Appuyer les travaux d'enseignement et de recherche académique en consultation avec I'unité de recherche de I'aire protégée. Le Projet contribuera au développement des curriculums dans les facultés concernées des universités de l'Est du pays. Des professeurs venant des institutions partenaires pourront enseigner dans les universités de I'Est et une contribution sera apportée au développement de certains cours, par exemple des modules sur les thèmes du changement climatique, de l'atténuation et de l'adaptation
Résultat attendu
La restauration, la conservation et la gestion de forêts naturelles autour des aires protégées sont engagées
Activité / Indicateur
Faciliter l'établissement d'une plateforme de concertation et ses mécanismes participatifs de décision-action : Un grand nombre d'acteurs (villageois, chefs coutumiers, producteurs de makala, chasseurs, pêcheurs, cueilleurs, commerçants, fonctionnaires, agents de développement, etc.) et les partenaires du CIFOR, ICCN, etc. seront impliqués dans la restauration, la conservation et la gestion des forêts naturelles autour des aires protégées.Les intérêts de ces acteurs ne sont pas nécessairement convergents,loin s'en faut. La tragédie des biens communs est un obstacle qu'il est possible de surmonter à condition que les structures locales s'accordent sur un plan d'action commun. Or, actuellement, soit ces structures n'existent pas, soit elles ne sont pas organisées, oit encore leur champ d'action ne coïncide pas avec les zones d 'intervention de I'Action. Or, ces zones prioritaires d'intervention seront définies sur la base des résultats de l'étude décrite sous l'activité 6.2
Activité / Indicateur
Déterminer les rôles et contrats des acteurs pour des actions de restauration, de conservation et de gestion des forêts naturelles: Le CIFOR s'adjoindra les services et les compétences de I'ICCN. Les décisions collectives, facilitées par la plateforme de concertation, devront permettre de définir et de clarifier auprès de toutes les parties prenantes les rôles de chacun. Ensuite, ces rôles et les droits et les obligations y associés seront contractualisés. L.à aussi, on s'appuiera non seulement sur les textes légaux en vigueur mais aussi sur le sus et coutumes, notamment les clauses qui régiront la prévention et la gestion de conflits, le droit foncier et coutumier, etc. Des accords seront conclus entre le CIFOR d'une part, et ACF-ICCN d'autre part ; ensuite, l'iCCN devra gérer un ensemble d'accords avec les représentants des populations locales. Des structures locales de gestion assumeront la mise en Œuvre des PSG ; au besoin, les capacités de ces structures locales devront être développées ou renforcées. Une attention particulière sera portée à la stratégie de sortie du Projet, de manière à ne mettre en place que des modalités de fonctionnement qui peuvent être perpétrées sans la présence d'un partenaire financier prépondérant. Le choix des méthodes de gestion et des technologies sera important également.
Activité / Indicateur
Appuyer Ia mise en oeuvre des forêts naturelles prioritaires: Le CIFOR et ses partenaires assisteront les structures locales dans la conception et la mise en oeuvre des PSG pour les forêts naturelles faisant I'objet de l'Action. L'approche suivie s'inspirera du PLA (participatory learning and action), transformant en quelque sorte les zones d'intervention prioritaires en paysages expérimentaux. Le point de depart de ce résultat sera un capital de ressources naturelles plus ou moins appauvri. Il est probable que la situation de départ varie d'une forêt à l'autre. Dans tous les cas, il sera nécessaire de consentir un investissement initial en termes d 'outils,d 'intrants et d'équipement ainsi que certains frais de fonctionnement Il est opportun de considérer la réparation de paysage abîmés comme une double transition. D 'une part, on visera à corriger certains impacts environnementaux négatifs; par exemple reconstituer progressivement Une couverture forestière plus diversifiée,réintroduire des essences indigènes surexploitées freiner l 'érosion,etc. D 'autre part, on visera à convertir sur le moyen et le long terme un paysages surexploité en zone forestière productive,avec un but clair de soulager la pression anthropique sur l'Aire Protégée adjacente. Une attention particulière sera accordée à la promotion d'essences qui fournissent à court terme des PNFL intéressant en complément ou en même temps que du bois de feu.
Activité / Indicateur
Suivre et évaluer l'évolution du bilan carbone des surfaces traitées : L'expression naturelle de ce résultat réside dans l'accroissement de la biomasse par unité de surface. La mesure de cet impact nécessite des mesures et des traitements de données qui ne sont pas tous à la portée des structures de gestion, certainement pas au début de I'action. Une des raisons d’être de ce projet est d'améliorer les stocks de carbone, d'où la nécessiter de suivre leur évolution par exemple en année 3 et en année 4 (fin présumée de I'Action). Cette activité de MRV fera aussi l'objet des travaux des recherche, avec les contributions scientifiques et techniques du CIFOR et de ses partenaires en RDC et hors de RDC
Activité / Indicateur
Analyser, suivre et évaluer l'évolution du revenu des populations cibles : A l'instar du suivi de l'amélioration des caractéristiques biophysiques des paysages traités, le projet se penchera également sur l'évolution de ses facettes socio-économiques dont le revenu des populations cibles est un indicateur classique. La phase de reconstruction du potentiel ligneux est une activité ponctuelle à haute intensité de main-d'oeuvre (HMo), dont on attend qu'elle apporte des revenus complémentaires aux populations impliquées (production de plants forestiers, Lorsque les zones traitées auront récupéré la plus grande partie de leur potentiel de production soutenue, alors une fraction de la population verra ses revenus améliorés par I'activité forestière locale.
Résultat attendu
L'installation et la gestion de plantations des bois énergie par les villageois sont appuyées
Activité / Indicateur
Assister l'identification des acteurs et la collaboration avec le milieu associatif : Le CIFOR envisage de travailler avec des partenaires potentiels comme le CIRAD ou le WWF. D'une part le WWF a acquis une expérience solide en termes de fédération de plantations agroforestières individuelles notamment par le Projet Eko-makala. D'autre part, le model qu'ils ont développé est suffisamment mature pour être reproduite en limitant les risques d'échecs Ce partenariat fera I'objet d'un accord comprenant des clauses de performance déclinant les obligations mutuelles des parties prenantes
Activité / Indicateur
Prodiguer des conseils techniques dans la production des plants : L'activité de production de plants forestiers à travers un réseau de pépinières de petite et de moyenne capacité offre une opportunité de promouvoir des essences adaptées et des variétés performantes sans emprunter les chemins complexes de I'ingénierie génétique et de la foresterie clonale. L'acquisition de semences forestières de bonne qualité, de provenances contrôlées est un souhait légitime. Ensuite, les techniques de pépinière seront améliorées là où cela est possible et nécessaire.
Activité / Indicateur
Organiser Ia mise en place des pratiques agroforestières : Plus encore qu'au sein des forêts naturelles à restaurer, la situation des parcelles agroforestières peut différer en termes de taille, d'association aux spéculations agronomiques (horticulture, agriculture, élevage,etc.). Les trois systèmes de base, agro forestier,sylvo-pastoralisme et agro-sylvo-pastoralisme se déclinent en plusieurs dizaines de pratiques. Le CIFOR et ses partenaires, l'ICRAF, la faculté d'agronomie de I'Université de Goma, éventuellement le WWF ou le CIRAD veilleront à apporter des conseils réalistes aux paysans.
Activité / Indicateur
Améliorer la filière agronomique des systèmes agro forestiers : Le système agro forestier en phase de croisière est plus robuste que des systèmes agricoles et des systèmes forestiers spécifiques.La combinaison et la diversification des spéculations agronomiques forêt, culture, animal, permettent, lorsque le système est bien conduit de se prémunir contre lés aléas qui grèvent souvent le monde rural, par exemple des incidents météorologiques, des maladies, des chutes des prix, des vols de récoltes, etc. recoltes, etc.
Activité / Indicateur
Identifier les acteurs privés potentiellement intéressés par les plantations commerciales des bois énergies : A côté des paysans enclins à pratiquer l'agroforesterie sur de petites surfaces, se trouvent des propriétaires terriens ( des privés jouissant de beaux emphytéotiques qui pourraient s'engager dans des activités de plantations de bois de feu sur des surfaces plus importantes (quelques dizaines d,hectares). L'identification de ces acteurs est pertinente. Le CIFOR pouffa mettre à la disposition de ceux-ci des éléments techniques et économiques permettant d'étayer leurs décisions d'investissement,notamment des analyses économiques et financières. Ces acteurs privés pourraient également montrer un intérêt pour les opportunités offertes par la finance du carbone
Activité / Indicateur
Suivre l'évolution du bilan carbone et évaluer les productions potentielles des bois et des charbons de bois des plantations réalisées : L'installation d'arbres dans les systèmes ruraux de l'Est de la RDC aura un impact positif sur le bilan carbone de la région. Dans des rotations de courtes durées, 5 à 7 ans, des systèmes agroforestiers bien conduits fixent approximativement 50 tonnes de carbone, ou l'équivalent de 180 tonnes de CO, / ha enfin de rotation.
Résultat attendu
L'Action est mise en œuvre de façon efficiente et coordonnées avec les autres interventions en cours ou à venir et ayant trait au changement climatique et à la REDD+ en RDC.
Activité / Indicateur
Assurer la gestion administrative et financière du projet : La gestion administrative et financière d'un projet est une activité transversale qui fait appel à de nombreuses disciplines du management, par exemple la comptabilité, la gestion de contrats, i'achat, la logistique, le pilotage de projet, etc
Activité / Indicateur
Coordonner les acteurs et les activités de deux composantes en vue de maximiser l’efficience du projet : Les tâches de planification, achat, reporting doivent être coordonnées entre les composantes si on veut bénéficier de l'économie d'échelle d'un projet plus important. Ainsi, les achats des fournitures et des équipements,la passation des marchés de travaux, les formations de courtes durées ou encore les actions de visibilité sont des tâches à coordonner en interne. La coordination interne comprend aussi le développement de synergies entre les activités d'enseignement et de recherche de la composante I avec les activités de recherche appliquées et les études associées à la composante II. -
Activité / Indicateur
Conseiller des activités du projet avec les activités d'autres interventions dans le domaine de la gestion forestière durable , l'adaptation , l'atténuation et la REED+ en RDC et en Afrique Centrale : De nombreux acteurs interviennent sur les domaines de l'environnement, conservation de la biodiversité et le changement climatique en RDC. Il est impératif de les coordonner afin de bénéficier d'un effet levier et des économies d'échelle en augmentant sensiblement I'impact de chaque intervention et la durabilité des résultats globaux. Un corollaire à cette tâche de coordination externe est la levée de fonds et le développement de collaboration entre des projets et des programmes potentiels. Il est judicieux d'offrir aux autres tailleurs et aux autres acteurs institutionnels et privés les fruits du travail de recherche et de développement générés par le Projet FCCC.
Budget

dernière mise à jour:    2018-08-24 13:30:00

1 - 750

750
747
14 000 000,00
Fonds publics
Dons
ONG/PTF
EUR
 
Localisation (zone d’activités)

dernière mise à jour:    2013-11-07 15:10:22

Niveau Localisation
National
République Démocratique du Congo
Domaines d’intervention

dernière mise à jour:    2018-03-27 13:31:56

Domaine principal Domaine secondaire Activités générales
Changement climatique / REDD+
Adaptation,Attenuation,Monitoring Reporting Verification,Bilan carbone
Appui technique
Travaux de terrain
Appui institutionnel
Suivi-Evaluation/Audit/Etude d'impact
Formation/Communication
Recherche
Etude
Autres
Services écosystémiques
Agroforesterie,Produits Forestiers Non Ligneux
Appui technique
Travaux de terrain
Appui institutionnel
Suivi-Evaluation/Audit/Etude d'impact
Formation/Communication
Recherche
Etude
Autres
Aménagement / Planification
Gestion durable
Appui technique
Travaux de terrain
Appui institutionnel
Suivi-Evaluation/Audit/Etude d'impact
Formation/Communication
Recherche
Etude
Autres
Organisation

dernière mise à jour:    2018-03-12 09:56:02